Ferme les yeux, et espère...[libre]

Eryce se tenait devant une magnifique véranda qui montrait les alentours. La vitre se déployait tout autour de la salle et a l'intérieur de celle-ci, des canapé, des coussins et autres trucs ou s'allonger. Bien qu'elle préférait s'étendre sur sa queue, elle s'assit sur un énorme pouf d'un beau brun chocolat.

Elle ne savait pas combien de temps elle attendait, et elle ne savait pas ce qu'elle attendait. Un effet de la providence, peut-être ? Tout compte fait, elle s'étala sur le pouf, moelleux comme un nuage marron, et soupira. Elle aimait bien soupirer. Dans cette immense pièce, il faisait doux. Ni trop chaud, ni trop froid. Relevant la tête, la jeune Faëliane regarda autour d'elle. Rien pour se pendre. Dommage. Laissant tomber sa tête, le jeunette sentie ses yeux s'alourdirent. Elle allait sombrer dans un sommeil bien mériter quand elle entendit du bruit. Sursautant, elle courut se cacher derrière un canapé rouge cerise. Puis elle attendit.

G

I

Tout se déroula très vite. Le mâle sauta sur le canapé cerise, il vit la jeune Faëliane, et hurla. Ouvrant la bouche, apeurée, la jeune brune sauta en arrière et ses ailes, actionnée mécaniquement, lui fournit un plus grand élan qu'elle ne le voulait. Conséquence, elle s'étala les fesses en premières et culbuta jusqu'à ce que qu'elle soit allongée. Nerveuse, et assez endolorie, elle se releva vite fait, et s'éloigna du mâle. Elle ne voulait pas le toucher. Elle ne pouvait pas. Sombrant dans son abime de tristesse, elle se souvint du Faëlian qui l'avait recueillit, alors qu'elle allait mourir dans la forêt. Elle l'avait touchée, un jours ou sa tristesse atteignait des sommets insoupçonnable. Il c'était suicidé, la laissant seule, dans la grotte ou elle avait vécu des choses heureuses avec lui.

Sa tresse ballotant sur son coté, elle actionna sans faire exprès son Ipod. Les premières notes des quatre saison de Vivaldi retentirent alors dans ses écouteurs verts. S'asseyant, elle soupira. La musique la calmait toujours. Plus calme, elle s'approcha du jeune mâle, noir et gris, et le renifla, en faisant attention a ne pas le toucher. De toute façon, s'il s'avançait pour le faire, elle sauterait de nouveau en arrière. Son odeur la remplit d'une mélancolie douce, ou elle sentit une nouvelle fois l'étrange présence, si familière, près d'elle. Tout près d'elle. Doucement, elle se mit a pleurer, de ces larmes précieuses, plus précieuses qu'un énorme diamant.

B

< Je ne vais pas te brûler, tu peux me toucher. >

I

< Je ne vais pas te brûler, tu peux me toucher. >

Non. Elle ne devait pas le toucher. Sinon, il risquait de mourir. Par sa faute. Secouant la tête, elle s'éloigna de quelque pas de lui. Lentement, pour ne pas qu'il se jette sur elle. Son odeur planait encore autour de la jeune Faëliane, lui promettant une sécurité qu'elle n'avait jamais connue. Le mâle noir avait un casque noir, ou un coeur se plaçait devant deux os croisés, sur son casque rond.Des yeux de sang. Un crane sur le flac gauche. Il était différend de la jeune demoiselle, et pourtant, ils avait quelque chose en commun. Ils faisaient tout deux la même taille. Et surtout, ils avait presque la même odeur. Une ressemblance assez frappante. Cela voudrait dire... qu'ils sont de la même famille ?

En y repensant, son premier souvenir, c'était cette forêt, et cette présence étrangère et familière a la fois, qui semblait la protéger. L'odeur du mâle avait a peut près la même présence, mais moins présente, comme si... non, il ne fallait pas qu'elle fasse de conclusions trop rapides. Et puis, pourquoi ferait-il partie de la même famille ? Il ne lui ressemblait pas du tout. La musique se finit, et une autre commença. Les cactus, de Dutronc. Cette musique était parfaitement représentative de la situation présente. Il était sur la défensive avec elle, elle le serait donc avec lui. Ouvrant la bouche pour la première fois, elle dit de sa douce voix nacrée.

- Je m'appelle Eryce. Mon père ma dit que Ery, c'était pour Eryka, et Yce, pour IceKiller. Mais, je ne sais pas pourquoi je vous parle de sa, cela ne doit pas vous intéresser, n'est-ce pas ? Et vous, comment vous appelez vous ?

Le faëlian, passablement agacé par la contradiction violente entre son instinct qui lui soufflait qu'elle était de la même famille que lui, et sa raison qui lui objectait qu'il n'avait plus aucune famille, les fit taire tout les deux. Et puis, la raison avait raison : il était orphelin. Et tant mieux ! Ses parents avaient pété un câble. Ils étaient devenu pire que des humains, des serials killers en puissance ! Et si... si la faëliane était vraiment de sa famille, serait-elle folle aussi ? Serait-elle une tueuse ou aurait-elle eu la chance de grandir loin des parents de Game Over ? Pourtant, il était détendu, étrangement bien en sa présence. Et Eryce était crispée. Ce sentiment n'était-il donc pas réciproque ? Si, il l'était. Cela se voyait très légèrement dans les yeux de la IceKiller, qui se voilèrent tandis qu'elle plongeait un court instant dans le passé.

< Oh... moi, mes parents m'avaient nommé Alto, je crois. Mais je les ai renié, et j'ai aussi renié ce nom qu'ils m'avaient donné. Au cours d'un combat particulièrement violent, mon adversaire m'as dit "la vie est un jeu, et tu l'a perdu". D'où mon nom de Game Over. >

La faëliane avait refusé de le toucher. Pourquoi ? Il y avait un truc pas nette, Game en aurait mit son Iopd à casser... son pouvoir, peut-être ? Ou alors une chose à cacher ? Non, non, son pouvoir, il en avait la certitude. Seulement, il était borné... et il y avait de grandes chances qu'en la touchant, il sache pourquoi, ou au moins ai une piste, il se sentait proche d'elle alors que tout les séparaient. Rapide comme l'éclair, il franchit d'un bond l'espace qui les séparait, effleura le poil bleu de la femelle et se jeta en arrière, revenant à sa position initiale, attendant de voir ce qui se passait.

< Oh... moi, mes parents m'avaient nommé Alto, je crois. Mais je les ai renié, et j'ai aussi renié ce nom qu'ils m'avaient donné. Au cours d'un combat particulièrement violent, mon adversaire m'as dit "la vie est un jeu, et tu l'a perdu". D'où mon nom de Game Over. >

-oh

Elle se sentait de mieux en mieux a ses coté, son ton, son attitude lui disant qu'il ne la toucherais pas. Elle le croyait fort. Elle n'avait pas envie de tuer un autre Faëlian, même sans faire exprès. Elle se sentait mal a chaque fois qu'on la touchait, comme si des remords qui n'étaient pas les siens se mêlait a celui qu'elle ressentait. Et c'était étrange.

Et tout se passa très vite. Game Over se précipita et lui effleura le pelage, pour revenir a sa position initial, comme si rien ne c'était passer. Elle attendit, pour voir s'il y avait une réaction de sa part, mais rien. Nada, que dalle. Pour en être vraiment sur, elle lui demanda, d'une voix tremblante, ne voulant pas le tuer.

-je. Vous vous sentez bien ? Vous n'êtes pas triste ?

idiot

[pas grave ^^]

Le Faëlian se mit a se regarder, voir si elle ne lui avait pas enlever un bout. Mais nan. Et il se mit a pourchasser sa queue, comme un bébé qui s'amuse a tout découvrir. Il ne semblait pas plus déprimer que sa. ou alors, il cachait bien son jeu. Mais c'était rassurant de voir que quelqu'un pouvait résister a son pouvoir. Elle n'avait presque plus l'impression de tuer tout ceux qu'elle touchait, même sans faire exprès.

Soulagée, la jeune faëliane soupira, et s'assit de nouveau. Dans son casque résonnait sympathique, de Pink Martini. elle s'approcha soudain de Game Over, par curiosité, et aussi pour retouchez ce sympathique bonhomme. A chaque fois que quelqu'un la voyait, ils voyait une pauvre petite chose dépressive, et pas celle qu'elle était vraiment. Elle sentait qu'elle pouvait faire confiance a cet étrange mâle. Ainsi elle lui dit sur le ton de la confidence.

-Vous savez, souvent, autour de moi, je sens comme une présence rassurante, un peut comme une couverture douillette autour de moi. Enfin, je m'explique mal.

Un ange passa, et elle s'installa sur sa queue, ce qu'elle aimait faire quand elle était angoissée.

< Ben... si cette présence ne te veut pas de mal... il vaut mieux pour toi la sentir. Tu as l'air si seule... >

< J'ai l'impression de t'avoir déjà vue quelque part... non, oublie. >

» Petit bain. [ Libre ~ ]